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Vendredi le 16 juillet 2016 – Carlo Petrini, journaliste, sociologue et critique gastronomique a fondé le mouvement Slow Food en 1989. Il a lancé en 2004 «Terra Madre», une rencontre internationale des communautés nourricières qui a réuni à Turin plus de 5 000 producteurs de 150 pays.
En 2008, il a été cité comme étant l’une des 50 personnalités publiques qui peuvent sauver la planète. Cet homme a pris le pari de braquer sur les petits artisans de l’agroalimentaire le puissant projecteur des médias pour valoriser, et souvent sauver leur production. Il a aussi fondé une université du gout. Il a mis sur pied des salons alimentaires importants, comme celui du « Goût de Turin » et le salon « Cheese » (salon des fromages du monde, à Bra). En moins de dix ans, ces salons sont devenus la référence internationale. Carlo Petrini a également cherché à faire revivre des cultures anciennes, afin que soient retrouvés et conservés des plants, des produits, des espèces, des races, comme ressource permanente du patrimoine mondial. Bien entendu, cet homme dérange et cela suscite la contestation. Toutefois, ce qui me parait important, c’est de souligner à quel point il est une inspiration pour nous dans les Marchés Publics.
Au Québec, les marchés sont les lieux les plus authentiques où trouver les vrais de vrais : les vrais producteurs, les vrais produits. Aussi, notre mission et l’image de nos marchés se doivent d’être conformes à deux valeurs essentielles : authenticité et traçabilité. On peut y bâtir une vraie clientèle si on ne triche pas avec la vraie nature. Tout comme Petrini a modifié notre façon de voir la planète, en ne prenant rien pour acquis, en réfléchissant, en créant, en innovant, nous pouvons faire de nos marchés la plateforme véritable d’un changement d’attitude, pour que notre monde soit plus sain, meilleur, avec un avenir plus intéressant pour nos enfants que ce qu’annonce aujourd’hui le dérèglement climatique. M. Slow Food devait avoir raison sur bien des points puisque son mouvement compte aujourd’hui au delà d’un million de membres dans le monde.
Nous savons tous, désormais, que l’avenir des populations et de l’agriculture sont étroitement liés. Nous savons que la production de masse n’est pas une réponse à la malnutrition et à la famine. Nous savons que 75% de la nourriture produite dans le monde l’est par de petits producteurs. Nous pouvons donc imaginer, nous aussi, des solutions simples inspirées de notre milieu, de notre contact direct avec les producteurs, de notre expérience au jour le jour, semaine après semaine. On peut se rendre compte, enfin, que nos marchés publics constituent une place publique pour l’échange des biens, des services mais aussi des idées. Jaser avec nos producteurs pour mieux connaitre et apprécier leur réalité est toujours passionnant. Et pourquoi chacun de nous ne deviendrait-il pas ambassadeur du gout à son échelle, en connaissant mieux les produits qui le nourrissent trois fois par jour? Bon marché !
Diane Seguin
Gestionnaire du Marché Public de Mirabel (Secteur Saint-Janvier)
LE MARCHÉ DE MIRABEL, VOISIN DE L’ÉGLISE DE
ST-JANVIER, EST OUVERT TOUS LES VENDREDIS
DE 15 H 30 À 19 H 30 JUSQU’AU 9 SEPTEMBRE.
La Marché fera relâche le 5 aout
pour laisser la place à la Fête de Mirabel.

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