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«Ça ressemble au plat que ma mère me préparait quand je revenais de l’école à 7 ans».
Le goût, on le sait, fait appel à des mécanismes associatifs qu’on cultive depuis l’enfance. Le goût est aussi la somme d’expériences vécues.
Sans que nous le fassions de façon consciente et acharnée, retrouver une saveur perdue depuis l’enfance est une émotion incomparable. Il nous vient alors un grand bien être. Naturellement, je parle d’expériences positives. Ainsi, le goût joue un rôle déterminant dans notre choix d’aliments. Nous avons tous appris à travers notre éducation qu’il faut une bonne variété d’aliments pour se maintenir en bonne santé. En poussant un peu plus loin cette réflexion sur le rôle du goût et sur mes préférences gustatives depuis l’enfance,  j’ai compris mon bonheur d’acheter mes produits directement des producteurs dans les marchés publics.
Mon premier choc nostalalgique fut mon premier poulet fermier. Wow ! le poulet de maman!, me suis-je dit. Le goût du bouillon de ses soupes ! Puis ce fut le tour des légumes (ah oui!, c’était ça, le vrai gout des carottes !), puis le doux souvenir de la fraîcheur des potagers de jadis, le parfum de la tomate à peine cueillie et encore chaude du soleil, la saveur musquée, oubliée et retrouvée, d’un bon foie de veau… Bref, le Marché a redonné vie à mon plaisir de manger simplement.
La morale de cette histoire : développer le gout des enfants est un geste essentiel. Leur apprendre à goûter ce qu’ils mangent, c’est leur offrir un passeport à vie pour le plaisir de manger, de goûter, de choisir. Nous, les adultes, nous savons déjà qu’aller au marché à la rencontre de nos producteurs et éleveurs est un geste essentiel pour nous, pour notre monde, pour notre économie. Et d’une manière ou d’une autre, entrer dans le marché c’est provoquer cette mystérieuse légèreté de l’être, cette joie, cette insouciant bonheur des couleurs, des parfums, des saveurs qui nous viennent tout droit de notre enfance.
Diane Seguin

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