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Le 11 novembre dernier, c’était le premier point de chute de notre projet pilote : Marché + .
Je ne me suis jamais sentie aussi privilégiée que ce samedi matin-là. Non, il n’y avait pas foule, oui il y a eu des commandes, non pas encore assez. Mais je suis certaine que ça s’en vient. D’abord, tous ceux qui avaient commandé sont venus chercher leurs produits : merci à tous ces fidèles clients pour leur respect envers nos producteurs. Qui, parmi nos habitués du marché d’été, étaient là ? Il y avait Isabelle et Maman de la Ferme Riverview, qui ont apporté en sus des commandes de belles petites pièces de bœuf Angus. Je n’ai pu résister, j’ai acheté un splendide rôti pour deux ou trois. Juste à voir la couleur de la chair, je savais que ce serait le meilleur au monde, le plus tendre. Il y avait aussi La Ferme des Petits Cailloux avec ses pommes et son agneau, si délicieux ! Je n’ai pu résister, j’ai acheté un petit gigot avec l’os, que j’ai été «obligée» de cuire amoureusement au barbecue parce que le moteur de mon four a brûlé lors de la panne d’électricité la semaine précédente et le réparateur est bien bien occupé ! Enduit d’un peu d’huile d’olive, je l’ai frotté avec des fines herbes fraîches (sauge, romarin, thym) que mon pouce-pas-vert n’a pas encore réussi à tuer même en les sortant du jardin pour les mettre dans la maison. Puis, j’ai fini la job avec un peu de moutarde à l’ancienne et de l’ail en masse, et le tour était joué. Laissé à température pièce un bon trois heures avant de cuire puis laissé reposer un bon 15 minutes après cuisson. Je l’ai servi avec des beignets de tomates. Divin !
Mais pour en revenir au Marché +, il y avait notre ami le grillardin de Gaspor qui avec grande générosité avait apporté du boudin blanc, des saucisses diverses, de petites côtelettes de porcelet, du bacon… Je n’ai pu résister, j’avais trop le goût d’un petit déj de l’ogre du dimanche : allez hop ! bacon, et boudin blanc avec les œufs fermiers d’Amélie (Naked Lunch).
Et dimanche matin, j’ai commis la totale : œufs, bacon, boudin, tomates… Et puis, je ne peux résister à l’envie de raconter que lors du dernier congrès «Excellence Tourisme » du 7 novembre auquel j’ai assisté, Alexandre Taillefer, oui lui-même-en-personne, a dit haut et fort en atelier à quel point il aimait le porcelet de Gaspor ! Yeah !
À part ça, samedi matin au Marché +, Amélie et Éli de Naked Lunch proposaient leurs précieuses boîtes de «smoked meat de canard», cuisiné et mis en conserve chez eux, à Ste-Lucie même, juste à côté de Val-David. J’ai résisté parce que j’en ai encore à la maison sinon, c’est sûr, j’aurais craqué. En passant, ils recherchent un bouc pour leurs chèvres, quelqu’un en a-t-il un tout près ? Un beau, hein? À l’école Ste-Marie, il y avait aussi Sans Gluten/Sans Lactose, dont la clientèle grandit chaque jour et qui a proposé ses produits au plus grand bonheur de ses fidèles clients qui en apprécient le goût. Tout en douceur Sophie nous explique ses pains, pizza, tartes…très appétissant. Enfin, voilà mon punch : Stéphane de Héritage du Jardin nous a présenté une table remplie de tomates variées, juste cueillies dans ses serres. Je pense que je n’ai jamais rien vu d’aussi beau, d’aussi réjouissant en novembre ! Que nous sommes privilégiés d’avoir accès à de tels produits ! J’ai oublié de vous dire que mon «trip» de l’été, même si j’ai l’air très carnivore, fut les tomates. De toute ma vie, je n’en ai jamais autant mangé, cuisiné, transformé, provisionné. Une obsession, une maladie ! Imaginez retrouver ces beautés dodues en novembre ! Je m’en souviendrai de ce goût des Marmandes que j’ai dégustées en arrivant à la maison; de ces petites zébrées avec lesquelles j’ai fait un consommé lumineux comme de l’or liquide, pour l’hiver… de ces tomates cerises qui se mangent comme des bonbons….
Bien sûr, nous avons conscience du travail que ça demande de cultiver l’hiver, oui, dans des serres, mais il faut les chauffer (à grands frais), se lever la nuit pour le faire, passer des heures à les bichonner, être toujours inquiet du temps…de vrais enfants! Ainsi, je réalise que chaque tomate que j’ai achetée de Stéphane est un bien précieux. Alors, si ça vous dit de vivre une expérience aussi magnifiquement simple et emballante comme celle que j’ai vécue au premier point de chute, je vous attends au second, le 25 novembre. Appelez les producteurs, commandez et venez vivre la grande émotion de récolter vos petits trésors.
Mieux encore : le 25 novembre, vos émotions feront un bond si vous en profitez pour venir voir avec nous le film : La Ferme et son État. Un documentaire troublant, juste, constructif sur l’avenir de l’agriculture chez nous. Présenté gratuitement par les Marchés de Val-David à la salle communautaire de l’église, juste à côté. Ça nous concerne tous…plus que jamais!
Diane Seguin

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