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Le samedi 2 juillet 2016 – Depuis que nous nous sommes lancés dans l’aventure des Marchés Publics, il y a une quinzaine d’années, nous en avons entendu des vertes et des pas mûres. L’un des effets néfastes des marchés serait, croyez-le ou non, l’usure excessive de l’asphalte (sic); le fait de tenir un marché quatre heures par semaine nuirait également aux commerces locaux (re sic). Nous avons été accusés de faire du bruit trop tôt le matin, de bloquer les rues, les parkings, d’empêcher les gens de tourner en rond et ainsi de suite. Une vraie plaie. Pourtant, les chiffres disent le contraire. Les ventes des commerces voisins augmentent le samedi matin, de même que dans la plupart des restaurants. Oui mais, certains voudraient que les marchés aient plus de dégustations, d’espace repos, de café. On aimerait que les véhicules des exposants soient plus petits, qu’il y ait plus de ci, moins de ça, que, que, que…que veut-on, au juste? Le beurre et l’argent du beurre? C’est vrai, un marché public, au cœur d’un village ou d’une ville, ça dérange. Mais on ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs. Avoir dans sa cour des dizaines de producteurs artisans parmi les meilleurs au Québec, c’est un privilège qu’envient bien des villes et villages qui n’en ont pas.
Attirer chaque semaine plusieurs centaines de visiteurs provenant de plus de 82 villes et villages du Québec (dixit une enquête menée par une firme indépendante à Val-David), occasionner des ventes globales pour les producteurs de plusieurs centaines de milliers de dollars en saison, ça dérange. Forcément. Mais le progrès social, le développement communautaire, la valeur ajoutée, comme disent les banquiers, ça ne se fait pas tout seul. Heureusement, la majorité des citoyens aiment leur marché (100% selon la même enquête précédemment citée).
Heureusement, les municipalités et les partenaires financiers des marchés de même que la plupart des commerçants éveillés mesurent les efforts qu’il faut fournir pour tenir une telle organisation debout. Ils comprennent également l’importance pour leur localité d’offrir aux citoyens et visiteurs un marché public de qualité, à l’heure où les destinations gourmandes sont en première ligne du tourisme mondial. En réalité, un marché public, c’est une symbiose des grands principes d’une saine économie, nous le savons : stimulation de l’économie locale, retombées à long terme pour les fermes et artisans de l’agroalimentaire de la région, développement du savoir alimentaire, de la traçabilité et des bonnes habitudes de vie pour les jeunes générations. Bref, un marché public, c’est une bonne affaire pour tous. Du moins, pour tous ceux qui aiment que ça bouge et que ça serve au plus grand nombre.
Diane Seguin
Initiatrice des Marchés de Val-David, Mont-Tremblant, Mirabel, secteur Saint-Janvier, Bois-des- Filion, Saint-Lambert, Saint-Constant.
Présidente de l’Association des Marchés Publics du Québec (AMPQ)
Consultez le PDF de Feuille de chou de Val-David du 2 juillet 2016


TABLE À PART
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